Suivez le Guide : Une villa typée loft où il fait bon vivre à sept
Dans les environs de Paris, une villa des années 80 se mue en loft chaleureux pour une famille avec cinq enfants
En 2014, Frank, 42 ans, et Valerie, sa compagne, se mettent en quête d’une maison pour leur grande famille de cinq enfants âgés de 16 ans à 8 mois. Ils cherchent un bâtiment ancien, au cachet historique, à retaper entièrement ou une maison très contemporaine, sans travaux. Ils tombent finalement sous le charme d’une villa des années 80 « complètement atypique et même avant-gardiste », nichée dans la verdure dans le sud de la région parisienne. Construite en 1982 par un technicien aéronautique passionné d’architecture, la vaste demeure aux larges ouvertures, présente de beaux volumes intérieurs et de multiples opportunités d’aménagement. Ce n’est pas pour déplaire à Frank, coutumier des déménagements et rompu aux travaux de rénovation d’envergure. Sans architecte, mais avec l’appui d’un de leurs entrepreneurs, qui s’est pris au jeu, Frank et sa compagne orchestrent en seulement six mois la réfection complète de la bâtisse dans un style loft chaleureux avec pour mot d’ordre le souci du bien-être familial.
Coup d’œil
Qui habite ici : Frank, 42 ans, sa compagne Valerie, 41 ans, et leurs 5 enfants : Manon, 16 ans, Jules, 14 ans, Eliott, 5 ans, Sean, 2 ans, Oscar, 8 mois
Emplacement : au sud de Paris
Superficie : 446 m²
Date d’acquisition : mars 2014
Durée des travaux : juin à décembre 2014
Budget : plus de 300 000 euros
Architecte : Aucun ! Frank s’est lancé dans l’aventure avec l’aide de huit entreprises, dont l’un des entrepreneurs a joué le rôle de maître d’ouvrage.
Anecdote : Frank en a plein ! Lorsqu’il a visité la maison, elle comportait quatre garages qui abritaient les 200 motos du précédent propriétaire. Le grenier de la maison jouait le rôle d’entrepôt pour pièces détachées. La moitié de l’étage était occupé par une salle de danse classique avec miroir, parquet et barres…
Photos : Soledad Ayupa © 2016 Houzz
Coup d’œil
Qui habite ici : Frank, 42 ans, sa compagne Valerie, 41 ans, et leurs 5 enfants : Manon, 16 ans, Jules, 14 ans, Eliott, 5 ans, Sean, 2 ans, Oscar, 8 mois
Emplacement : au sud de Paris
Superficie : 446 m²
Date d’acquisition : mars 2014
Durée des travaux : juin à décembre 2014
Budget : plus de 300 000 euros
Architecte : Aucun ! Frank s’est lancé dans l’aventure avec l’aide de huit entreprises, dont l’un des entrepreneurs a joué le rôle de maître d’ouvrage.
Anecdote : Frank en a plein ! Lorsqu’il a visité la maison, elle comportait quatre garages qui abritaient les 200 motos du précédent propriétaire. Le grenier de la maison jouait le rôle d’entrepôt pour pièces détachées. La moitié de l’étage était occupé par une salle de danse classique avec miroir, parquet et barres…
Photos : Soledad Ayupa © 2016 Houzz
Frank, que l’on aperçoit ici dans son studio de musique à domicile, occupe aujourd’hui un poste intellectuel à responsabilités. Mais ce travailleur invétéré a un besoin viscéral d’activités manuelles. La batterie aurait pu devenir son métier, confesse-t-il, mais il a également une seconde passion : la rénovation. Il y a quelques années, il a acquis une longère du XVIIIᵉ siècle qu’il s’est toqué de réhabiliter dans le style d’époque, gros œuvre et mobilier. Il a beaucoup appris, mais avoue s’en être lassé. Aujourd’hui, c’est dans un style loft qu’il a souhaité vivre car « c’est le genre de thème qui permet de faire du contemporain tout en préservant beaucoup de chaleur ».
Quand Frank et Valerie achètent cette maison, elle est restée « dans son jus ». Depuis les années 80, elle n’a jamais été touchée par les différents propriétaires qui s’y sont succédé, et l’intérieur est entièrement plaqué de bois d’okoumé, rythmé par quelques murs en briques flammés : « C’était le style de l’époque, très sombre en dépit du patio central éclairé par une grande verrière », explique Frank.
Cette verrière qui s’élève au centre de la bâtisse est probablement ce qui a fait craquer les propriétaires. Et qui a occasionné l’épisode le plus périlleux du chantier…
« Nous avons passé six mois avec des échafaudages car elle était en polycarbonate translucide et fuyait. Il a fallu reprendre la charpente perchée à neuf mètres pour qu’elle puisse supporter un vitrage glissé par l’intérieur », se souvient Frank.
« Nous avons passé six mois avec des échafaudages car elle était en polycarbonate translucide et fuyait. Il a fallu reprendre la charpente perchée à neuf mètres pour qu’elle puisse supporter un vitrage glissé par l’intérieur », se souvient Frank.
Le sol du rez-de-chaussée a également représenté une rude épreuve. Sur 200 m², l’ancienne dalle a été déposée et le sol décaissé de 20 centimètres afin d’accueillir un plancher chauffant électrique. « Les volumes sont tellement vastes dans cette maison que nous n’avons pas opté pour des matériaux très haut de gamme mais pour du chaleureux et du fonctionnel. » À l’instar du grès cérame imitant le parquet qui recouvre l’intégralité du rez-de-chaussée et rend la maison pratique à vivre et à nettoyer pour une famille.
Troisième gros chantier : la peinture ! Repeindre toute la maison a nécessité le concours de six peintres à plein temps pendant quinze jours. Pour rehausser la pièce de vie, le couple a choisi de teinter une partie des briques flammées en orange Hermès. Les parties boisées d’origine ont été peintes en gris pour donner un petit air de loft new-yorkais à la villa. « Je ne suis pas fan des poutrelles de métal et du béton ciré, car ils peinent à rendre une pièce chaleureuse », affirme Frank. « Mais le bois peint en gris, le sol imitant le parquet et les briques orange ont transformé cette maison sombre. »
Frank a d’ailleurs une anecdote amusante à propos de la peinture : son entrepreneur s’est opposé au duo gris/orange car il pensait que cela ne fonctionnerait pas et comme il devait peindre toutes les briques au pinceau, il n’avait pas trop envie de gaspiller son temps. Frank a tenu bon. Quelques semaines après, l’entrepreneur lui a confié qu’il était en train de repeindre une partie de sa propre maison de ces mêmes teintes !
Peintures : Orange Charlotte’s Locks, Farrow & Ball
Peintures : Orange Charlotte’s Locks, Farrow & Ball
D’immenses clés à l’entrée et un grand ciseau dans la cuisine ornent les murs : « On ne s’en rend pas compte en y vivant car la maison est très bien proportionnée, mais ses volumes sont inhabituellement grands. Rien n’est standard : les portes ne sont pas à 70 mais à 90, les circulations sont larges… Par clin d’œil, nous avons acheté ces objets Roche Bobois disproportionnés mais adaptés à la taille de la maison. »
On accède dans la maison par une porte vitrée (au fond à gauche sur ce cliché). Passé un sas d’entrée et l’escalier qui mène à l’étage, on pénètre dans une vaste pièce de 130 m² dont le centre, éclairé par la verrière, est constitué par la cuisine. Autour de celle-ci s’architecturent plusieurs espaces ouverts : salon, salle à manger et bar.
« Cette cuisine, j’en rêvais depuis longtemps car c’est moi qui cuisine, c’est mon univers ! » explique Frank. « Par son positionnement central c’est l’endroit incontournable de la maison : on y passe où que l’on aille. Je l’ai particulièrement soignée pour qu’elle devienne le diamant de la maison, en faisant installer ce modèle mythique designé par Pininfarina pour Snaidero. »
La cuisine a été déclinée en quatre modules : l’îlot équipé d’une plaque de cuisson à induction et sa puissante hotte escamotable ; le meuble colonne renfermant un four traditionnel, un micro-ondes et un grand combiné ; le linéaire avec évier à bac profond et, derrière nous, de grandes colonnes de rangement.
Cuisine : Ola 20 de Snaidero ; Combiné et fours : Gaggenau ; Plaque à induction : Neff
Cuisine : Ola 20 de Snaidero ; Combiné et fours : Gaggenau ; Plaque à induction : Neff
La partie en « langue de chat » de l’îlot, posée sur un piétement de bois aux lignes organiques, s’avance sous la verrière. La peinture noire mate de sa façade, un laquage au mica employé dans l’industrie automobile, contraste avec le plan de travail en Corian.
Comme la cuisine est au centre de la pièce de vie, il était nécessaire de s’atteler à traiter efficacement le problème des odeurs et vapeurs. « Je ne voulais pas casser les volumes avec un modèle type plafonnier. J’ai rapidement pensé à cette hotte escamotable dans le plan de travail. Elle me permettait de faire passer une gaine d’évacuation dans notre sous-sol total. À l’usage, je la trouve plus efficace qu’une hotte classique », affirme Frank.
Hotte : Neff
Hotte : Neff
La famille est très technophile : « Nous avons besoin d’écrans, nous en avons cinq dans la maison. Ma compagne, anglo-saxonne, aime regarder les infos en anglais et nous regardons beaucoup de films. Dans la cuisine, la télé est tout le temps allumée et diffuse les photos de la famille via un réseau Apple TV, comme un cadre photo. »
En traversant la cuisine, on arrive à la partie salle à manger de la pièce de vie, ouverte sur la forêt voisine au moyen de grandes baies vitrées. « Nous n’avons pas touché aux fenêtres d’origine. Elles étaient très en avance sur leur temps car ce sont des doubles vitrages performants »,affirme Frank.
Le couple a choisi une grande table blanche et des chaises cantilever. « Du design cheap », commente Frank qui ne souhaitait pas « surinvestir », d’autant que la maison nécessite un grand nombre de meubles.
Table Titan extensible et chaises Lola : chez Alterego Design
Le couple a choisi une grande table blanche et des chaises cantilever. « Du design cheap », commente Frank qui ne souhaitait pas « surinvestir », d’autant que la maison nécessite un grand nombre de meubles.
Table Titan extensible et chaises Lola : chez Alterego Design
La vaste salle à manger s’ouvre elle-même sur une terrasse investie par la famille dès les beaux jours. Frank, aficionado du barbecue, a installé un modèle gaz récent qui peut rester dehors. Il est déçu de ne pas pouvoir nous faire partager la photo de son tout nouveau mobilier Fermob Bellevie, qu’il a choisi dans un dégradé de verts et orange. On distingue ici son précédent salon de jardin blanc et rouge.
Barbecue : Weber ; Salon de jardin Plemo : chez Alterego Design
Barbecue : Weber ; Salon de jardin Plemo : chez Alterego Design
À côté de la salle à manger s’ouvre l’espace bar, où Frank et Valerie aiment recevoir leurs amis autour de la tireuse à bière. Là encore, pas de folies d’ameublement mais des idées malignes : « Nous avons acheté du mobilier de cuisine Habitat pour créer ce bar. »
Le bar dispose d’un espace lounge confortable. Ce canapé, surplombé par un encadrement de l’actrice Audrey Hepburn, est l’un des rares meubles qui date de la précédente habitation de Frank, tout comme les gros fauteuils « aviateur » en cuir patiné avec accoudoirs d’aluminium.
Vue de la cuisine et du coin salon depuis le bar. Le plafond de la pièce est d’origine : un quadrillage de bois repeint en gris soutient un faux plafond aux plaques amovibles qui sert de vide technique pour le passage de l’électricité. L’électricité, quant à elle, a été entièrement refaite et toutes les lampes et spots équipés d’ampoules à LED colorées avec télécommande radiofréquence.
Le soir, le couple aime plonger la pièce dans un halo rouge intimiste car, comme en témoigne le choix du mobilier, c’est l’une des couleurs fétiches du couple.
« Ces ampoules sont un moyen peu onéreux de changer complètement l’ambiance d’une pièce et les enfants adorent ça ! », concède Frank.
Ampoules LED colorées : iDual ; Meuble en laque chinoise : Habitat
Le soir, le couple aime plonger la pièce dans un halo rouge intimiste car, comme en témoigne le choix du mobilier, c’est l’une des couleurs fétiches du couple.
« Ces ampoules sont un moyen peu onéreux de changer complètement l’ambiance d’une pièce et les enfants adorent ça ! », concède Frank.
Ampoules LED colorées : iDual ; Meuble en laque chinoise : Habitat
Côté salon, le couple a cassé sa tirelire pour un confortable salon en cuir rouge. Le téléviseur est « de passage », dans l’attente d’être remplacé par un vidéoprojecteur et un système audio 5.1 dont rêve la famille. Le banc TV et la lampe ont été fabriqués par Frank : « Je ne dors pas beaucoup. Voici ce à quoi je m’adonne quand je ne peux pas me rendormir », dit modestement celui qui a appris à faire beaucoup de ses mains dès son plus jeune âge dans l’atelier de son grand-père. Le tonneau qui trône dans le salon est d’ailleurs la première pièce de mobilier qu’il a restaurée avec son aide lorsqu’il avait douze ans.
Salon : Roche Bobois
Salon : Roche Bobois
Dans le fond du coin salon, la cheminée d’origine a laissé place à un poêle aérien et graphique. « Une énorme cheminée en pierre prenait tout le pan de mur, un “gros champignon” calqué sur celle du palais des festivals d’Avoriaz. C’était unique. Nous avons réfléchi un bon moment pour savoir si nous devions la garder, mais nous y avons finalement renoncé. »
Poêle : Grappus, chez Focus
Poêle : Grappus, chez Focus
À gauche du poêle, l’un des meubles préférés de Frank : « c’est un saloir Louis XIII d’époque que j’ai depuis longtemps. Il était complètement mangé par le sel, j’ai dû le faire tremper des jours puis le restaurer complètement. »
La visite de l’immense rez-de-chaussée n’est pas terminée ! Frank a encore deux perles à nous faire découvrir en empruntant ce petit couloir qui constituait précédemment l’entrée arrière de la maison, celle par laquelle on accédait après avoir garé la voiture au garage.
Voici la première : les toilettes. « C’est dans les toilettes que se prennent les grandes décisions », plaisante Frank, « alors je les voulais inspirantes, pas d’un blanc banal. »
Il a trouvé son bonheur auprès d’une jeune société française spécialisée dans les toilettes de couleurs vives dont les fondateurs ne manquent pas d’humour. Un sticker et un porte-rouleaux, créé par Frank lui-même avec une simple lame de métal, en font un petit coin stylé.
Toilettes : Loobow ; Papier toilette : Renova
Il a trouvé son bonheur auprès d’une jeune société française spécialisée dans les toilettes de couleurs vives dont les fondateurs ne manquent pas d’humour. Un sticker et un porte-rouleaux, créé par Frank lui-même avec une simple lame de métal, en font un petit coin stylé.
Toilettes : Loobow ; Papier toilette : Renova
Point d’orgue du rez-de-chaussée, l’espace spa de 60 m². Les deux grandes baies vitrées donnant sur le jardin étaient à l’origine deux entrées de garage. Or, deux autres garages se situent en dessous, dans le sous-sol. Dès la visite de la maison, Frank a imaginé utiliser cet emplacement de choix pour réaliser une pièce dédiée au bien-être de toute la famille.
Le spa est équipé d’une très grande baignoire îlot pour quatre personnes, d’un sauna haut de gamme pour six personnes, d’une cabine de douche hammam et d’appareils de sport : vélo elliptique et sac de frappe. Frank n’a pas opté pour un Jacuzzi mais une grande baignoire thalasso avec hydrothérapie : « La maison disposait d’une VMC double flux, mais pour un Jacuzzi, il aurait fallu mettre une ventilation beaucoup plus costaud. »
En ce qui concerne la déco, le couple était à la recherche d’une ambiance intime et chaleureuse et a opté pour un vert bronze très foncé, presque noir, aux murs. Ce qui n’a pas manqué de bousculer une nouvelle fois les habitudes du peintre.
Peinture : Railings
Baignoire Thalassor, Farrow & Ball
En ce qui concerne la déco, le couple était à la recherche d’une ambiance intime et chaleureuse et a opté pour un vert bronze très foncé, presque noir, aux murs. Ce qui n’a pas manqué de bousculer une nouvelle fois les habitudes du peintre.
Peinture : Railings
Baignoire Thalassor, Farrow & Ball
La famille fait-elle usage de son espace détente ? « Oui, assidûment ! Les petits adorent “la piscine”, comme ils disent. Deux fois par semaine, le soir, nous nous baignons avec eux, c’est devenu un rituel. Moi, je me fais un sauna tous les matins avant le travail », explique Frank. « Si je devais changer quelque chose, c’est la cabine hammam. J’ai eu un peu peur de me lancer dans un vrai hammam maçonné, car il faut que l’étanchéité soit parfaite. Celui-ci fonctionne à la perfection, mais un vrai hammam a plus de classe. Je le remplacerai sans doute un jour. »
Hammam : Thalassor ; Sauna : Tylo, chez Nordique France
Hammam : Thalassor ; Sauna : Tylo, chez Nordique France
Pour accéder à l’étage de la maison, on emprunte l’escalier gris repéré à l’entrée. Frank a fait repeindre sa structure d’origine en bois en gris acier pour le faire ressembler aux escaliers industriels des lofts.
Le banc en bois est un héritage du premier propriétaire, qui l’avait fait réaliser par un ébéniste dans les années 80. Frank l’a consolidé et repeint avec le reste de peinture du spa. Au-dessus, il l’a agrémenté d’un panneau d’affichage qu’il a fabriqué avec de la peinture magnétique. Il aime y faire tourner régulièrement les photos des bons moments de la famille.
Le banc en bois est un héritage du premier propriétaire, qui l’avait fait réaliser par un ébéniste dans les années 80. Frank l’a consolidé et repeint avec le reste de peinture du spa. Au-dessus, il l’a agrémenté d’un panneau d’affichage qu’il a fabriqué avec de la peinture magnétique. Il aime y faire tourner régulièrement les photos des bons moments de la famille.
En montant à l’étage sous la verrière, on distingue les portraits des enfants de Frank : « Je prends plein de photos avec mon iPhone et quand j’ai la chance d’en faire une belle par hasard, je la fais tirer sur toile sur Internet. Je les remplace régulièrement. » Quant au lustre, c’est une antiquité retapée par le propriétaire et équipé lui aussi de lampes LED de couleur.
En haut de l’escalier, la vaste mezzanine en L qui dessert les chambres est meublée d’un billard et d’un piano, deux legs du précédent occupant de la maison. « Manon, ma fille aînée, fait un peu de piano, mais nous ne nous servons quasiment jamais du billard », avoue Frank. « J’en avais déjà un dans une précédente maison et je m’en étais débarrassé. Un billard est particulièrement intransportable alors celui-ci va rester là. »
Tout le sol de cet étage a été couvert d’un parquet flottant de bonne qualité.
Tout le sol de cet étage a été couvert d’un parquet flottant de bonne qualité.
En passant devant un grand yucca, on accède à la chambre d’Eliott, 5 ans, signalée par ce sticker au-dessus de sa porte : « Attention passage de monstres ».
Le garçonnet adore les voitures. Ses parents lui ont fait plaisir avec un lit en forme de camion de pompiers et un tapis de circuit, dégotés sur Internet.
L’arche qui cache le coin secret d’Eliott est constituée de boîtes de rangement pour Lego. Sur le mur, un sticker Lego en trompe-l’œil surprend les petits invités qui croient infailliblement qu’Eliott a arraché son papier peint.
Jules, 14 ans, a une chambre dont rêveraient sans doute bien des adolescents. Fan de jeux de voitures, il dispose d’une grande télévision avec une console et un fauteuil de course pour s’entraîner à la conduite. Il a lui-même choisi le grand poster de New York qui agrémente son mur.
Tour à tour, les chambres des enfants reprennent habilement les couleurs phares de la déco du rez-de-chaussée : blanc, gris, noir, bois clair, rouge et orange.
La très vaste chambre de Sean, 2 ans, est basée sur un camaïeu de gris. À son âge, on adore les animaux sauteurs et prendre tout seul des livres dans la bibliothèque, dont les couleurs mettent de la joie dans la déco.
Mobilier : Ines chez Natalys
La très vaste chambre de Sean, 2 ans, est basée sur un camaïeu de gris. À son âge, on adore les animaux sauteurs et prendre tout seul des livres dans la bibliothèque, dont les couleurs mettent de la joie dans la déco.
Mobilier : Ines chez Natalys
Sean a un faible pour Mickey, qui a été retenu comme thème mural. Il n’en affectionne pas moins Winnie, dont une peluche aussi grande que lui trône au coin de la chambre.
La chambre du benjamin, Oscar (8 mois), reprend quant à elle les tonalités orange et bois. De gros stickers animaux égaient les murs.
Un fauteuil confortable permet aux parents de venir consoler les chagrins passagers ou de se reposer pendant que bébé joue.
Mobilier : Natalys
Mobilier : Natalys
La salle de bains des garçons a été entièrement rénovée par Frank. L’ancien carrelage bleu a fait place à un béton ciré. Frank a passé trois couches d’enduit pour bien faire disparaître les joints : de l’autolissant brillant au sol et de l’enduit spatulable mat sur les murs.
Les meubles et plans ont été réalisés avec de l’agglo hydrofuge recouvert du même béton minéral. Pour assurer une étanchéité parfaite, les surfaces ont été recouvertes d’une résine hydrofuge : « C’est vraiment un matériau intéressant pour refaire une salle de bains, même si l’on n’est pas un as du bricolage », affirme Frank. « Cependant, cet enduit est très cher et il faut en mettre beaucoup, ce qui finit par faire un budget. »
Enduit béton : Résinence
Enduit béton : Résinence
Cette salle de bains n’est pas banale. Frank a décidé de l’équiper d’une baignoire de maternité avec son robinet que l’on peut actionner avec le coude, pour donner confortablement le bain à ses deux bébés. Il a repéré un fournisseur de mobilier de maternité et a pu commander cette baignoire à l’unité en dépit de l’étonnement qu’il a provoqué chez la personne qu’il a eue au bout du fil.
Les toilettes des garçons reprennent le thème couleur anis de la pièce d’eau et de l’espace détente. Frank, jamais à court de blagues, les invite à se poser une question cruciale, en langage SMS bien sûr !
Depuis la mezzanine, à l’opposé des chambres des garçons, on accède à l’espace parental par ce large couloir. Ce vaste espace de 60 m² se trouve juste au-dessus du spa. À l’origine il s’agissait de la salle de danse classique de la fille de l’ancien propriétaire. De part et d’autre du miroir Louis Philippe s’ouvrent la chambre et la salle de bains. Les deux autres portes dissimulent le dressing de monsieur et celui de madame.
La chambre parentale est très grande (27 m²) si bien que le lit king size ne semble pas démesuré. Frank a équipé la chambre d’ampoules de couleur et d’une lampe en plumes « qui fait de l’effet ».
La salle de bains a été créée en accord avec le spa en dessous afin de faire passer aisément les évacuations et arrivées d’eau. On retrouve la couleur fétiche du couple ici et là sur un carrelage métro oversized.
Carrelage : Point P
Carrelage : Point P
Elle est équipée d’une douche à l’italienne et d’une baignoire en Solid Surface.
Paroi de douche et robinet de baignoire : Thalassor
Paroi de douche et robinet de baignoire : Thalassor
À partir de la mezzanine du premier étage, un second niveau est accessible au moyen d’une échelle.
Une longue coursive longe la chambre de Manon, l’aînée de la fratrie, qui a 16 ans. Frank pensait troquer l’échelle contre un escalier plus confortable, mais Manon en a décidé autrement. En tant que seule fille de la famille, elle doit être ravie de s’isoler dans son perchoir déco.
Une longue coursive longe la chambre de Manon, l’aînée de la fratrie, qui a 16 ans. Frank pensait troquer l’échelle contre un escalier plus confortable, mais Manon en a décidé autrement. En tant que seule fille de la famille, elle doit être ravie de s’isoler dans son perchoir déco.
Sur la coursive, une méridienne offre un coin repos avec vue privilégiée sur la mezzanine et la cuisine.
Voici le paradis de la jeune fille de la maison. « On n’a pas acheté de déco chère parce qu’à cet âge-là les goûts changent tous les six mois », plaisante Frank.
Difficile d’imaginer que cette chambre coquette était un grenier plein de pièces détachées de moto lorsque Frank a acquis la maison avec sa famille.
Frank a-t-il enfin trouvé la maison de sa vie et accompli tous ses rêves d’aménagement ? « Pas du tout ! Dans la déco, ce que je préfère, c’est faire. Ensuite, je me lasse assez vite. Et j’ai aussi un autre rêve depuis l’enfance que je tiens à accomplir, celui d’habiter dans un château médiéval. Mon défi serait de réussir à le rendre confortable, contemporain. » Et Valerie ? « Elle me suivrait au bout du monde ! »
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Frank a-t-il enfin trouvé la maison de sa vie et accompli tous ses rêves d’aménagement ? « Pas du tout ! Dans la déco, ce que je préfère, c’est faire. Ensuite, je me lasse assez vite. Et j’ai aussi un autre rêve depuis l’enfance que je tiens à accomplir, celui d’habiter dans un château médiéval. Mon défi serait de réussir à le rendre confortable, contemporain. » Et Valerie ? « Elle me suivrait au bout du monde ! »
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