Visite Privée : La belle vie dans une tiny house de 10 m² en Australie
Cette maison est peut-être minuscule, mais il y a largement de quoi loger les grands rêves de la famille qui l'a construite !
Comme le dit le proverbe : « Quand la vie te donne des citrons, fais de la limonade. » C’est dans cet esprit que Murray Goodchild et son épouse Vicky ont décidé de se lancer dans l’aventure de leur vie : la construction de leur propre tiny house. Lorsque la petite famille a dû déménager, Murray ne voulait pas être à nouveau locataire. « C’est de l’argent jeté par les fenêtres et il n’offre aucune assurance de pouvoir rester longtemps au même endroit », explique-t-il.
Comme ils n’avaient pas les revenus nécessaires pour faire une demande de prêt, lui et sa femme ont décidé de tenter quelque chose de différent et ont rejoint un mouvement qui n’en est qu’à ses balbutiements en Australie. « Construire une tiny house sur roues semblait être une solution, compte tenu de son prix abordable et de sa mobilité », poursuit Murray. « Vicky et moi avons un revenu modeste… Nous essayons de vivre simplement et de faire ce que nous aimons. » Heureusement, c’est justement ce que leur permet de faire leur nouvelle demeure, une tiny house de 10 m² installée sur les terres d’une ferme de la vallée de Yarra, dans l’État de Victoria.
Comme ils n’avaient pas les revenus nécessaires pour faire une demande de prêt, lui et sa femme ont décidé de tenter quelque chose de différent et ont rejoint un mouvement qui n’en est qu’à ses balbutiements en Australie. « Construire une tiny house sur roues semblait être une solution, compte tenu de son prix abordable et de sa mobilité », poursuit Murray. « Vicky et moi avons un revenu modeste… Nous essayons de vivre simplement et de faire ce que nous aimons. » Heureusement, c’est justement ce que leur permet de faire leur nouvelle demeure, une tiny house de 10 m² installée sur les terres d’une ferme de la vallée de Yarra, dans l’État de Victoria.
L’idée de vivre dans une tiny house est venue à Murray lorsqu’il a rencontré quelqu’un qui avait déjà construit ce type de maison. Il a immédiatement adoré le concept. « Je crois qu’on n’a réellement besoin que de peu d’espace pour vivre une vie étonnamment riche. » Murray affirme que c’est ce qui lui a plu au départ.
Mais qu’a été la réaction de sa femme à l’idée de réduire de manière aussi draconienne son espace de vie ? « Elle était ravie », nous dit Murray. « C’était tellement évident dans la situation où nous nous trouvions. »
Mais qu’a été la réaction de sa femme à l’idée de réduire de manière aussi draconienne son espace de vie ? « Elle était ravie », nous dit Murray. « C’était tellement évident dans la situation où nous nous trouvions. »
« La conception a débuté avec la question du type d’espace dont nous avions besoin », indique Murray. « Vicky et moi travaillons en freelance, il est donc nécessaire d’avoir un espace pour accomplir des tâches administratives et, bien sûr, d’une pièce pour que Gracie puisse grandir et s’épanouir. »
Comme Murray et Vicky n’avaient pas beaucoup d’expérience en construction, ils se sont tournés vers Internet, la source la plus précieuse pour obtenir toutes les informations dont ils avaient besoin pour que leur projet démarre du bon pied. « Nous avons passé des centaines d’heures sur le Net à absorber toute l’information disponible », ajoute le constructeur. « C’est à partir de là que nous avons développé le concept qui nous convenait. »
Comme Murray et Vicky n’avaient pas beaucoup d’expérience en construction, ils se sont tournés vers Internet, la source la plus précieuse pour obtenir toutes les informations dont ils avaient besoin pour que leur projet démarre du bon pied. « Nous avons passé des centaines d’heures sur le Net à absorber toute l’information disponible », ajoute le constructeur. « C’est à partir de là que nous avons développé le concept qui nous convenait. »
Après s’être impliqués à fond dans le processus de conception, Murray et Vicky sont passés à l’étape suivante et ont décidé d’entreprendre aussi les travaux de construction. Pourquoi ? Mis à part les évidents avantages financiers, ils aimaient l’idée de construire eux-mêmes leur maison. « Je crois que le fait d’être relié à l’histoire de ce qu’on possède et utilise enrichit la vie et lui donne du sens », ajoute Murray.
C’était en mars 2015. Aujourd’hui, plus d’un an plus tard, la famille Goodchild peut enfin ajouter la touche finale à sa maison. Pour réduire les coûts, Murray s’est demandé à chaque étape : « Puis-je le faire moi-même ? Quelle solution alternative pourrais-je utiliser ? » Il s’est tout de même accordé une petite folie : « J’ai acheté un super jeu de forets pour la construction, parce que je ne pouvais pas m’en passer ou me servir d’un jeu de mauvaise qualité », raconte-t-il fièrement.
C’était en mars 2015. Aujourd’hui, plus d’un an plus tard, la famille Goodchild peut enfin ajouter la touche finale à sa maison. Pour réduire les coûts, Murray s’est demandé à chaque étape : « Puis-je le faire moi-même ? Quelle solution alternative pourrais-je utiliser ? » Il s’est tout de même accordé une petite folie : « J’ai acheté un super jeu de forets pour la construction, parce que je ne pouvais pas m’en passer ou me servir d’un jeu de mauvaise qualité », raconte-t-il fièrement.
Il était important que la maison améliore la qualité de vie de la famille Goodchild et corresponde à son style. Par exemple, parce que Murray souhaitait assez d’espace pour pratiquer son yoga, il a construit le plancher sur les passages de roues de la remorque afin de gagner autant en espace. « Cela signifie toutefois que la hauteur de la maison a fini par n’être que de 4,5 mètres », poursuit-il.
La hauteur de plafond moyenne des foyers australiens est de 2,4 mètres. Et si l’on considère que cela doit tenir compte de la hauteur de la remorque, ainsi que du lit mezzanine, les choses se corsent. Donc pas d’espace gaspillé au sein de cette petite maison, où la plupart des zones ont une double fonction.
La hauteur de plafond moyenne des foyers australiens est de 2,4 mètres. Et si l’on considère que cela doit tenir compte de la hauteur de la remorque, ainsi que du lit mezzanine, les choses se corsent. Donc pas d’espace gaspillé au sein de cette petite maison, où la plupart des zones ont une double fonction.
Par exemple, la cuisine se transforme en salle à manger quand on déploie la table, qui en temps normal est rangée sous le plan de travail. Elle a trois fonctions : elle se transforme en plan de travail pour préparer les repas, on s’y installe ensuite pour manger, et le reste du temps, elle devient un établi pour le bricolage. Elle a même trois tiroirs qui s’ouvrent de part et d’autre. D’un côté, on y range les ustensiles de cuisine (à droite sur la photo), et de l’autre, le matériel de bricolage, facilement accessible quand la table est déployée.
De plus, la cuisine possède un évier double. Murray a découpé des planches de bois stratifié et de contreplaqué qui s’ajustent parfaitement sur le plus grand côté de l’évier et sur l’égouttoir, afin de créer un plan de travail supplémentaire quand l’évier n’est pas utilisé.
De plus, la cuisine possède un évier double. Murray a découpé des planches de bois stratifié et de contreplaqué qui s’ajustent parfaitement sur le plus grand côté de l’évier et sur l’égouttoir, afin de créer un plan de travail supplémentaire quand l’évier n’est pas utilisé.
Les matériaux utilisés dans toute la maison ont été choisis pour différentes raisons : ils devaient être durables, disponibles, abordables, légers et s’adapter à l’esthétique de l’habitation. « Nous nous sommes organisés avec ce que nous avions à portée de main et jamais l’inverse », raconte Murray. « Par exemple, ce n’est qu’une fois que j’ai trouvé les fenêtres que j’ai fait le plan des ouvertures. Le contraire nous aurait fait dépasser le budget. »
Le canapé du salon a été fabriqué à la main par Vicky et Murray, tout comme la majeure partie du mobilier et de l’ameublement. Les coussins reposent sur un coffre de bois (qui constitue bien sûr un rangement important). Ils ont été confectionnés à partir d’un vieux futon que le couple a trouvé à la déchetterie.
Ils ont coupé et réassemblé la mousse et le rembourrage en fonction de leurs besoins, puis ont recouvert chaque pièce de différents tissus dans les tons de vert.
Ils ont coupé et réassemblé la mousse et le rembourrage en fonction de leurs besoins, puis ont recouvert chaque pièce de différents tissus dans les tons de vert.
Un enjeu important dans la construction d’une tiny house, et l’un des défis les plus difficiles à relever, est de réussir à faire entrer tout ce qui est nécessaire au confort d’une famille dans un espace avec une hauteur très limitée. Alors que les chambres à coucher ont été ajoutées assez facilement dans des mezzanines à chaque extrémité de la maison, il fallait encore des espaces isolés où le couple pourrait faire travailler et passer un peu de temps seul à l’occasion.
« J’ai tiqué lorsque j’ai installé le plancher de la mezzanine et que j’ai constaté que cela refermait complètement la maison », raconte Murray, pour expliquer d’où lui est venue l’idée d’ajouter cet espace supplémentaire. « Après un réarrangement de dernière minute, j’en suis arrivé à quelque chose qui permettait à l’espace de respirer. Mais comme ce n’était pas prévu sur le plan original, le nouvel aménagement créait quelques bizarreries, comme une fenêtre à une hauteur d’environ 2,5 mètres que personne ne pouvait atteindre. »
La solution ? Le plancher de la mezzanine s’est ouvert pour se transformer en passerelle. « Il y a des caillebotis au-dessus du canapé qui permettent de tenir debout à l’étage. Et comme les lattes laissent passer la lumière, on ne se sent pas enfermés lorsqu’on s’assoit dessous, sur le canapé. Je n’ai vu ça nulle part ailleurs. »
La solution ? Le plancher de la mezzanine s’est ouvert pour se transformer en passerelle. « Il y a des caillebotis au-dessus du canapé qui permettent de tenir debout à l’étage. Et comme les lattes laissent passer la lumière, on ne se sent pas enfermés lorsqu’on s’assoit dessous, sur le canapé. Je n’ai vu ça nulle part ailleurs. »
« Ce dont j’ai pris conscience durant la construction, c’est que le fait de voir les choses autrement permet d’occuper l’espace différemment », raconte Murray quand il parle de la façon dont ils ont réussi à tirer le meilleur parti de l’espace disponible. « Plusieurs conversations peuvent avoir lieu en même temps dans un petit espace sans qu’on se gêne mutuellement, parce qu’elles ne se croisent pas. »
Autour de la passerelle à l’étage, une branche d’arbre sert de balustrade pour assurer la sécurité de la famille. Sa forme organique et son esthétique ajoutent au charme rustique de la maison en bois recyclé. Murray l’a trouvée lors d’une randonnée au bord de la rivière.
Au même niveau et accessible par la passerelle, un grand espace sert de chambre à coucher au couple. Des étagères de bois soutenues par des branches donnent l’impression que le lieu a poussé là naturellement.
Grâce à des fenêtres relativement grandes, l’espace est ouvert et lumineux malgré sa faible hauteur de plafond. Lorsqu’elles sont ouvertes, elles permettent également de créer un agréable courant d’air, idéal durant les chaudes nuits d’été.
Grâce à des fenêtres relativement grandes, l’espace est ouvert et lumineux malgré sa faible hauteur de plafond. Lorsqu’elles sont ouvertes, elles permettent également de créer un agréable courant d’air, idéal durant les chaudes nuits d’été.
La chambre à coucher est la pièce favorite de Murray tant pour dormir que pour se détendre. « J’aime m’asseoir sur le lit de la mezzanine », précise-t-il, « parce que l’air qui y circule est incroyable et on s’y sent complètement coupé du monde, comme au sommet d’un arbre. »
Le couple a appris plusieurs métiers tout au long de l’aventure. Murray a lui-même construit le système de plomberie de la maison et l’a relié à un réservoir d’eau de pluie extérieur, ce qui permet à l’habitation d’affirmer un peu plus son indépendance des réseaux.
Au fond de cette cabine de douche fabriquée à la main se trouve un ofuro, une baignoire japonaise, elle aussi assemblée par Murray. Faite de contreplaqué, elle a été recouverte d’époxy pour une parfaite étanchéité. Compacte mais assez profonde, elle est alimentée par l’eau de pluie du réservoir qui est chauffée au bois.
« Une grande partie des dépenses a été occasionnée à la fin de la construction du fait de la plomberie, de l’électricité et de la peinture », déclare Murray. Les planches de pin, toutes simples, représentaient un budget de 90 euros. C’est grâce à un produit appelé Liming White que le couple a été capable de leur donner ce que Murray appelle une « touche rustique chic élégante ».
Au fond de cette cabine de douche fabriquée à la main se trouve un ofuro, une baignoire japonaise, elle aussi assemblée par Murray. Faite de contreplaqué, elle a été recouverte d’époxy pour une parfaite étanchéité. Compacte mais assez profonde, elle est alimentée par l’eau de pluie du réservoir qui est chauffée au bois.
« Une grande partie des dépenses a été occasionnée à la fin de la construction du fait de la plomberie, de l’électricité et de la peinture », déclare Murray. Les planches de pin, toutes simples, représentaient un budget de 90 euros. C’est grâce à un produit appelé Liming White que le couple a été capable de leur donner ce que Murray appelle une « touche rustique chic élégante ».
« Quiconque entre dans notre petite maison se sent immédiatement comme un enfant dans une cabane dans les arbres. C’est parce que l’accent est mis sur la verticalité de l’espace dans lequel on peut grimper », explique Murray. Derrière la salle de bains, à l’avant de la maison, un escalier (photo ci-dessus) mène à la mezzanine de Grace. Il sert aussi de rangement intégré pour ses jouets et ses autres affaires.
Cet espace, appelé le « recoin », se trouve en dessous de la chambre de Grace à l’avant de la remorque, juste en face de l’escalier. Il offre aux membres de la famille un endroit tranquille où se réfugier et passer un peu de temps seul si c’est nécessaire.
L’apparence volontairement minimaliste, la conception simple et qu’on pourrait presque qualifier de brute a été inspirée par le style wabi-sabi. Ce style japonais repose sur l’idée de la beauté de l’imparfait, de l’éphémère et de l’inachevé. C’est l’un des mots-clés qu’a utilisés le couple lors de ses recherches sur le Net pour trouver l’inspiration pour son projet. Les autres étaient « japonais », « zen », « recyclé » et « upcycled ».
L’apparence volontairement minimaliste, la conception simple et qu’on pourrait presque qualifier de brute a été inspirée par le style wabi-sabi. Ce style japonais repose sur l’idée de la beauté de l’imparfait, de l’éphémère et de l’inachevé. C’est l’un des mots-clés qu’a utilisés le couple lors de ses recherches sur le Net pour trouver l’inspiration pour son projet. Les autres étaient « japonais », « zen », « recyclé » et « upcycled ».
Faire de l’étage de la maison un endroit accessible et sécurisé pour une enfant a été une préoccupation importante pour les parents lors de la construction. « Comme j’ai une enfant de quatre ans, j’ai toujours dû prendre en compte la manière dont Grace pourrait gérer tous les éléments de la maison », explique Murray. « Je me suis demandé si elle serait capable d’ouvrir toute seule la trappe de sa chambre ou si les marches qui y mènent sont adaptées à sa taille. »
Lorsque Grace est dans sa chambre, une trappe coulissante recouvre l’espace au sommet de l’escalier pour sa sécurité.
Lorsque Grace est dans sa chambre, une trappe coulissante recouvre l’espace au sommet de l’escalier pour sa sécurité.
Un peu partout dans la maison, les bébés gumnut de May Gibbs réjouissent Grace, mais aussi le reste de la famille. Ce duo se blottit en dessous des principaux interrupteurs, reliés à l’éclairage à énergie solaire.
Les panneaux solaires – qu’on voit ici à côté de la terrasse à la vue magnifique – ont été l’un des rares éléments de la construction pour lesquels Murray a eu besoin d’aide. « Le prix de la plus grande légende de l’histoire va à mon cher ami Dominic Hawkins », affirme-t-il. « Il a travaillé sans relâche pour me procurer de l’énergie solaire. Il m’a même donné gratuitement des batteries, car elles étaient en fin de vie et donc déchargées. »
Ainsi, non seulement le couple est capable de vivre en autarcie, mais il produit et stocke son énergie grâce au soleil, et ce, en utilisant des matériaux recyclés. C’est une véritable maison écologique. « Dom est un génie : il a mis au point une façon de les remettre à neuf et j’ai maintenant des batteries qui captent l’énergie du soleil. C’est un miracle ! »
Ainsi, non seulement le couple est capable de vivre en autarcie, mais il produit et stocke son énergie grâce au soleil, et ce, en utilisant des matériaux recyclés. C’est une véritable maison écologique. « Dom est un génie : il a mis au point une façon de les remettre à neuf et j’ai maintenant des batteries qui captent l’énergie du soleil. C’est un miracle ! »
Bien que la maison soit petite, elle est garée sur un vaste terrain qui permet à la famille Goodchild de vivre la vie simple et écologique dont ils ont toujours rêvé, entourée de la beauté et de la générosité de leur environnement. Mais au cas où il faudrait se déplacer à nouveau, la maison a été construite sur des roues.
Pour les véhicules motorisés, la hauteur maximale autorisée sur les routes est de 4,3 mètres. Murray a surmonté ce problème en construisant un toit rétractable ! Le toit peut effectivement être abaissé pour que la demeure respecte le code de la route. « J’ai construit la maison de sorte que le toit puisse être abaissé de 50 centimètres », raconte Murray. « Il y a des charnières sur la partie inférieure du toit principal. Les cales marron qu’on peut voir de l’extérieur sur les parois supérieures peuvent être retirées, pour abaisser le toit. »
Pour les véhicules motorisés, la hauteur maximale autorisée sur les routes est de 4,3 mètres. Murray a surmonté ce problème en construisant un toit rétractable ! Le toit peut effectivement être abaissé pour que la demeure respecte le code de la route. « J’ai construit la maison de sorte que le toit puisse être abaissé de 50 centimètres », raconte Murray. « Il y a des charnières sur la partie inférieure du toit principal. Les cales marron qu’on peut voir de l’extérieur sur les parois supérieures peuvent être retirées, pour abaisser le toit. »
« Je dirais que la maison a de grandes qualités écologiques », ajoute Murray, en tenant compte de toutes les modifications qu’il a construites lui-même ou avec l’aide de ses amis. « Elle est autonome et fonctionne à l’énergie solaire. L’eau chaude est produite par le solaire ou le chauffage au bois. On récolte l’eau de pluie et on utilise les eaux grises pour arroser les parterres de légumes qui nous nourrissent. »
Cette durabilité est de la plus haute importance pour la famille, qui a « garé » son domicile aux limites de la PEACE Farm de Victoria, avec laquelle ils collaborent étroitement. L’acronyme PEACE signifie Permaculture, Éducation, Art, Communauté et Entreprise. La ferme est un lieu d’apprentissage écologique où on enseigne à la communauté les modes de vie autosuffisants.
Cette durabilité est de la plus haute importance pour la famille, qui a « garé » son domicile aux limites de la PEACE Farm de Victoria, avec laquelle ils collaborent étroitement. L’acronyme PEACE signifie Permaculture, Éducation, Art, Communauté et Entreprise. La ferme est un lieu d’apprentissage écologique où on enseigne à la communauté les modes de vie autosuffisants.
On voit ici un des potagers construits par Murray et Vicky, à l’extérieur de leur maison et qui leur permet de faire pousser une bonne partie de leur nourriture pour renforcer leur autonomie.
Depuis leur arrivée dans leur tiny house toute neuve, construite plus tôt dans l’année, Murray, Vicky et Grace adorent la façon dont leur vie a radicalement changé. « Parce que nous vivons avec le minimum vital », explique Murray, « nous ne gaspillons ni notre temps ni notre énergie. Nous avons moins de contraintes qu’avant. Nous n’avons plus besoin de lutter pour joindre les deux bouts et nous n’avons aucune dette. »
L’absence de dettes est l’un des avantages majeurs de la vie dans une tiny house. Les prix de l’immobilier en Australie ne cessent d’augmenter. Acheter une première maison est un rêve inaccessible pour beaucoup et la majorité de ceux qui obtiennent un prêt immobilier met une vie à le rembourser. Les Goodchild ont trouvé le meilleur des deux mondes : un logement abordable et un mode de vie durable.
L’espace intime de la tiny house a même contribué à rapprocher leur petite famille. « Nous passons beaucoup de temps ensemble et la bonne entente est une condition nécessaire à ce mode de vie », explique Murray.
L’absence de dettes est l’un des avantages majeurs de la vie dans une tiny house. Les prix de l’immobilier en Australie ne cessent d’augmenter. Acheter une première maison est un rêve inaccessible pour beaucoup et la majorité de ceux qui obtiennent un prêt immobilier met une vie à le rembourser. Les Goodchild ont trouvé le meilleur des deux mondes : un logement abordable et un mode de vie durable.
L’espace intime de la tiny house a même contribué à rapprocher leur petite famille. « Nous passons beaucoup de temps ensemble et la bonne entente est une condition nécessaire à ce mode de vie », explique Murray.
Autre avantage : de vastes espaces pour se balader, grâce à l’immense parcelle sur laquelle est installée la maison. La famille élève ses poules dans un poulailler qui est, souhaitons-le, plus sûr que le dernier, dans lequel un renard avait réussi à s’introduire.
Quand Murray décrit son expérience de vie dans cette petite maison, il explique qu’elle lui fournit « plusieurs occasions de passer du temps à l’extérieur et suffisamment d’espace pour s’abriter et se sentir protégé et nourri. Je vois la maison comme une interface avec le monde et non pas une tentative de contenir le monde entier entre ses quatre murs ».
Quand Murray décrit son expérience de vie dans cette petite maison, il explique qu’elle lui fournit « plusieurs occasions de passer du temps à l’extérieur et suffisamment d’espace pour s’abriter et se sentir protégé et nourri. Je vois la maison comme une interface avec le monde et non pas une tentative de contenir le monde entier entre ses quatre murs ».
Lorsqu’on lui demande quel conseil il donnerait à tous ceux qui envisagent de se lancer dans la construction de leur propre tiny house, il répond tout simplement : « Faites-le ! Vous trouverez exactement ce dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin, si vous croyez vraiment en votre projet et en votre motivation. » Voilà qui semble une bonne raison de se lancer.
Pour ceux qui sont prêts, Murray fournit également quelques précisions : « Ce qui nous a beaucoup aidés, ce sont les idées apparues lorsque nous avons parlé de notre rêve avec nos amis, notre famille et d’autres amateurs de tiny houses. Entrer en contact avec des gens qui ont les mêmes aspirations que nous – surtout par l’intermédiaire de la page Facebook de Tiny Houses Australia – nous a confortés dans nos choix et nous a apporté un précieux soutien moral. »
Pour ceux qui sont prêts, Murray fournit également quelques précisions : « Ce qui nous a beaucoup aidés, ce sont les idées apparues lorsque nous avons parlé de notre rêve avec nos amis, notre famille et d’autres amateurs de tiny houses. Entrer en contact avec des gens qui ont les mêmes aspirations que nous – surtout par l’intermédiaire de la page Facebook de Tiny Houses Australia – nous a confortés dans nos choix et nous a apporté un précieux soutien moral. »
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette tiny house écologique ?
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Architecture : Les tiny houses, une tendance qui roule !
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Qui habite ici : Murray Goodchild, acuponcteur, son épouse Vicky, professeur de yoga, et Grace, leur fille de quatre ans
Emplacement : Vallée de Yarra, État de Victoria, Australie
Superficie : 10 m² sur une plateforme de 5 m² ; la maison est garée sur une propriété de 4 hectares
Budget : 8 215 euros pour tout, y compris les panneaux solaires, la plomberie, les meubles et les accessoires
Anecdote : Bien que petite, la maison comprend un salon, une cuisine, une salle de bains, un bureau-coin repas, une chambre en mezzanine et une autre au-dessus de la baignoire. Et elle peut être déplacée assez facilement… Elle est construite sur roues !